• La transmission :Tout d’abord on a connu la pédagogie de la transmission. Cette vision de l’apprentissage pensait qu’il était possible de transmettre tout simplement un discours à un élève ou un apprenant qui pouvait le comprendre s’il était énoncé clairement. Selon la façon de voir l’apprentissage, l’apprenant était plutôt passif et devait se contenter de comprendre les apprentissages qui lui étaient transmis en s’efforçant de reproduire ce qu’on lui avait appris.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Le rôle du formateur, c’était de transmettre son savoir. Les forces de ce courant étaient extrêmement rapides. Quant aux limites, c’est que si on n’a pas le même    bagage cognitif, la même façon de comprendre que la personne qui nous parle,  si on ne connaît pas très bien le sujet, on n’est pas capable d’apprendre.                 Il s’agit, concrètement, de tous les cours magistraux, la présentation de documentaires …plutôt statiques !
  • Le béhaviorisme :

          Ce courant cherche à modeler le comportement des apprenants. La conception béhavioriste fait appel à la mémoire implicite : il faut savoir avant de comprendre.                  Apprendre « par cœur ».    Le formateur montre et explique, l’apprenant observe et écoute pour ensuite reproduire.                                                                                          La réussite débouche sur une récompense. (bons points, images, bonnes notes …).

         L’inconvénient est que ce mode d’apprentissage ne laisse pas de place à la prise en compte de l’individu : le formateur transmet des contenus figés avec une                       méthode systématique. L’apprenant doit « ingurgiter » même s’il ne comprend pas. Sa capacité à apprendre, ses propres stratégies d’apprentissage et de                             mémorisation ne sont pas pris en compte.

 

  • Le cognitivisme :

      Le cognitivisme s’intéresse à la construction des savoirs chez les apprenants. Comment une personne peut traiter les informations, encoder les informations dans leurs        mémoires à long terme et y accéder dans les moments importuns où ils en ont vraiment besoin. C’est ajouter de l’information à celles déjà présentes dans la mémoire          à long terme.

     Ce courant s’intéresse à l’existence ou non  de connaissance antérieure chez les apprenants avant de commencer un enseignement. Le rôle du formateur c’est d’aider       à la construction des connaissances ou à leur organisation. Celui de l’apprenant, c’est de traiter l’information, il est donc actif et engager consciemment dans le                     traitement de l’information.     

  • Le constructivisme :

      Ce courant s’intéresse à l’apprentissage personnel, autrement dit, on ne peut pas prendre une construction et la mettre dans la tête d’une autre personne. L’apprenant        doit beaucoup apprendre dans l’action et doit pouvoir manipuler de façon abstraite ou concrète, les informations ou les connaissances.

      Le rôle du formateur, c’est de penser à des situations qui ressemblent le plus possible à des situations réelles. Cela va faire émerger une construction temporaire aux          apprenants qui n’avaient pas forcément de connaissances antérieures au départ  et d’y revenir par la suite

  • Le socio-constructivisme :

      Cette pédagogie met en avant l’aspect social ; Il y aurait donc un grand gain à amener les apprenants à échanger sur leurs perceptions, leurs façons de voir les choses        et, le fait qu’ils arrivent à un consensus, fait que chacun des interlocuteurs aura terminé leur construction. L’élément très intéressant c’est que développement cognitif          n’est pas figé. En d’autres termes, si un processus cognitif n’est pas atteint, en prenant le temps avec l’apprenant, celui-ci va l’atteindre plus rapidement que si on reste        centré sur des stades plus biologiques.

     Le rôle de l’enseignant, du formateur est de mettre des situations dans lesquelles les échanges vont être riches et dans lesquelles le formateur va animer les échanges       sans les couper par des affirmations qui feraient office de conclusion. Il y reviendra plus tard, lorsqu’il constatera des dissonances ou des erreurs de compréhension.

     L’une des forces du soci-constructivisme c’est que l’erreur est une source d’apprentissage pour tous les interlocuteurs.

    En conclusion :

   Vous venez de lire les avantages de chacun des courants. Si vous êtes seulement transmissif, vous vous exposerez surement à des problèmes de transfert. Vous devrez     donc aller puiser dans les différents courants  pour bien exploiter les forces d’apprentissages et maximiser les situations dans lesquelles vous mettrez vos apprenants.

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